Chant corse

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Samedi 11 juin 2016, à 18 h,
Eglise d'Ailhon
 
Xinarca

"Mes sources sont les chants sacrés ainsi que les chants de montagne (Cantu Sacru et Cantu Nustrale) et, en amont des sources, les sons, les appels , les silences, les stations, les contemplations , les bêtes, la façon de porter la voix de l'homme en montagne id est des anciens bergers.
Ce n'est guère le chant "mare è sole" des années 50-60 qui me guide, mais plutôt l'invocation de la nature brute dans toute sa majesté et l'intériorité religieuse de l'homme au coeur du mystère de la Création.
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compositions qui ne tendent pas à être fidèles à la Tradition dans sa forme, mais dans sa source, dans son énergie, son mystère primitif et sa puissance magique et incantatoire. Le "religere" de l'homme aux hommes et à la nature."




Tarif : 12 euros 
TR : 10 euros (étudiants, demandeurs d'emploi)
Gratuit pour les moins de 12 ans

(Les photos ont été faites à Ailhon en 2015)



Les expositions de l'été 2016

"Art en faïsses"par les résidents de la M.A.S. "La Lande"         
aidés par leurs encadrants
(co-production avec : Association Béthanie, Mairie d'Ailhon)
                     
Sentier de découverte des Faysses et Arboretum                                                        
du 1er juillet à fin septembre 2016          
toute la journée
vernissage le vendredi 8 juillet à 14h

(exposition créée par Mémoire d'Ardèche Temps Présent pour le Festival d'Histoire du Vinobre - 17/25 mars 2016)
du 6 au 24 juillet 2016
tous les jours de 10h à 18h
vernissage le mercredi 6 juillet à 18h

Simon Bugnon, "Secrets de nature", photographies
(exposition itinérante de la communauté de communes du Vinobre)
Salle de la Tribune 
du 25 juillet au 1er août 2016                                            tous les jours de 10h à 18h                                                                                                                                         
Omer Arrijs, "Le petit peuple de la Garrigue", photographies
Salle de la Tribune
 
du 3 au 31 août 2016                                            
tous les jours de 10h à 18h
     


 Pour plus d'information sur ces expositions, 
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Regarder, pour mieux voir ...

"Le petit peuple de la Garrigue"                                                    Salle de la Tribune (à côté de l'église)
Photographies d'Omer Arrijs                                du 3 au 31 août 2016tous les jours de 10h à 18h

Toutes les formes de la merveille.
Mystérieusement.
Éclatante ou s'insinuant.
... Le parcours vers la merveille.
Dans l'air ou dans la grotte.
Telle qu'elle est, la merveille.
Si on la voit, elle crève les yeux.
Comment a-t-on fait pour ne pas la voir?
Comment l'a-t-on à ce point perdue de vue?


Pour plus d'informations sur Omer Arrijs, cliquer sur les deux affiches
 

page FaceBook d'Omer Arrijs
« Dans la garrigue, j’ai rencontré d’innombrables insectes. Un foisonnement de vie.  De mouvement. Toutes ces petites vies, je les ai beaucoup regardées, appréciées, découvertes, photographiées. Souvent accroupi. J’ai circulé au milieu d’elles pendant des heures. Tous ces minuscules vivants m’ont eux aussi, eux d’abord, perçu, regardé, ressenti… Je ne saurai jamais ce qui s’est vraiment passé entre eux et moi. Quel est leur ressenti ? Que pensent-ils ? Qu’y a-t-il dans le regard d’une mante religieuse qui s’immobilise face à moi ?
Cette errance dans la garrigue m’a fortement impressionné.
Ma démarche n’est pas celle d’un entomologiste, ce que je ne suis pas. J’ai contemplé leur beauté. J’y ai trouvé beaucoup de bonheur. Je tente ici de transmettre cette émotion, ce regard.
Les insectes constituent environ 80% de tous les animaux de la terre. Environ 800.000 à 1.000.000 d’espèces ont été décrites. Bien plus n’ont pas été à ce jour déterminées. Ils sont apparus sur terre il y a 350 millions d’années. C’est une immense population. L’immense inventitivité de la vie tout près de nous, autour de nous.
Leurs noms font pas mal rêver : libellule, papillon, gazé, machaon, flambé, thècle, paon de jour, paon de nuit, éphippigère, sympetrum, mante religieuse, dectique, criquet, sauterelles,  œdipode, scarabée, coléoptère, bupreste…etc…etc…
Ajoutons les araignées… : agélène à labyrinthe, épeire, argiope lobée, argiope fasciée… etc… etc…

J’ai été touché par leur vitalité. Je ressentais que chacun d’eux est un être vivant complet, aussi complet que chacun de nous. Ils sont nature ; nous sommes nature. »
Omer Arrijs


 Le tirage sur papier « FineArt », encollé sur dibond (aluminium) est de Olivier Ferrocino (Image Concept)

Photographier les insectes.
Chaque événement ébranle mon univers. Il est l'autre. Le sabotage permanent.
Quelque chose d'essentiellement nouveau s'est produit. Un nouvel état de la matière. Dont je ne peux même avoir conscience.
Je vais continuer de photographier. Des choses. Sans savoir ce que je photographie.
Être imbibé. Se laisser imbiber. C'est peut-être quand même une sorte de recette qui n'en est pourtant pas une. Ce serait comme vivre par imprégnation.
Regarder.
Je ne cherche pas la photo extraordinaire. Car l'extraordinaire est dans l'ordinaire. À portée de regard.
C'est tout ordinaire et tout extraordinaire. Photographier la beauté proche. Pas seulement la beauté. En être ébloui. Et dépasser la beauté même.
La photographie arrête le mouvement vital. De cette façon elle le capte mieux encore. Dans l'immobilité tout le mouvement est là.
Avec les attitudes. Les rencontres. Les attentions. La sensibilité. Car les insectes et les araignées sont attentifs. Et ils nous regardent.
Il y a des récits de vie dans ces moments arrêtés. Des papillons se séduisent. Des mantes guettent. Des araignées sont en quête... Des flux de vie.
La photographie fige un instant de la lumière. Un instant de sa vertigineuse vitesse. De son jeu fou avec l'ombre. Avec la transparence. Si l'on regarde, c'est fou comme la lumière brille.
Ne pas se dépêcher.
Ne pas s'arrêter à la première impression.
Regarder.
Regarder même le détail.
Regarder aussi dans le flou.
On s'arrête. On prend le temps. On est dans le regard. On ne sait plus ce qu'on voit. On ne connaît plus ce qu'on croyait connaître. L'émotion est énorme. On n'a rien fait pour la forcer. Elle est venue.
Les sens s'éveillent. On sent qu'il y a là un inexplicable. Et c'est le trouble.
 

Quand vibrent les âmes...


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EncreS en ScènE

samedi 28 mai 2016, 20h30
Eglise d'Ailhon



« Portraits » 
écrit et interprété par Fanny Lermin 
et mis en musique par Bruno Auboiron 


Après le succès de "À fleur de Mots", EncreS en ScènE vous présente sa nouvelle création :
" Portraits ", lecture musicale et poésie vivante.

Fanny Lermin, poète et comédienne, croque sur scène des bouts d'humanité pudiquement saisis sur le vif : le vannier, fidèle et minimal, qui travaille en osier et manie le végétal, une petite vieille aux joues de groseille que les fleurs de son jardin retiennent en vie, un peintre dont les tableaux sont autant de prières naïvement exaucées, un forgeron qui est une masse d'humanité qui vous embrasse de ses flammes, le jeune homme qui plante des pierres et redresse la montagne.

Hautségur, à Meyras, le 23 avril 2016
Représentation de "Portraits" au château de
Portés par la musique de Bruno Auboiron, les personnages prennent tour à tour corps et vie au travers de la poésie tendre de Fanny.
Le décor : une vannerie, un grand tableau naïf, un oiseau de fer et quelques chapeaux...
Instruments. flûtes baroques et harmonique, clarinette et accordéon.
Lecture spectacle inspiré de "Âme d'Artistes" et "Âme de Paysans", deux premiers volumes de la collection "Portraits Ardéchois", publiés aux éditions EncreS en ScènE.
Durée : 50 minutes

Tarif : 10 euros, gratuit pour les moins de 16 ans