Actualité 2022/2023

 



Pendant toute l'année,
 
les Amis d'Ailhon 
 
vous invitent à découvrir
 
une exposition
 
sur le Site des Faïsses  :
 
 

Nouvelle œuvre
d'Art en Faïsses,
sculpture de Sylvain Ristori,
avec la collaboration 
des écoliers de la commune 
et des pensionnaires du "foyer de vie des Oliviers" (Béthanie)  
visite libre en permanence
à côté de l'Espace Roger Naud
(à l'entrée du village)
 
 
 
Cliquer sur l'affiche pour plus d'informations   

Projection du film "L'amiral Tchoumakov" de Laurent Fourniau et Arnaud Alberola, le mardi 8 novembre à 19 h

 

 

 

Dans le cadre 
du Mois du film du documentaire / Sur les sentiers du doc
 


La bibliothèque La Fontaine (Ailhon)
 
en partenariat
 
avec Ardèche Images (Lussas)
 
 
 
vous propose
 
   
la projection du film

 
 
L'amiral
 
 Tchoumakov
 
 
 de Laurent Fourniau et Arnaud Alberola
 
  
le mardi 8 novembre à 19 h
 
 
à l'Espace Roger Naud
 
(à l'entrée du village d'Ailhon)
 
 
 
Entrée gratuite
 
 

Cliquer sur l'affiche pour plus d'informations sur le film

Dans le cadre du « Mois du film documentaire / Sur les sentiers du doc » qui se déroulera en novembre un peu partout en France, la bibliothèque La Fontaine propose gratuitement la projection du film « L’amiral Tchoumakov », de Laurent Fourniau et Arnaud Alberola, le mardi 8 novembre 2022 à 19 h à la Salle des Fêtes. 

Ce film laisse s’exprimer la beauté des paysages de la région du lac Issyk-Koul, au Kirghizistan, et aborde l’idée de la transition à travers le portrait de l’amiral Tchoumakov, pont entre deux univers la nouvelle génération et l’ancienne, le souvenir et la modernité, l’URSS et le Kirghizistan indépendant.

« L’amiral Tchoumakov » explore aussi les thématiques universelles de la vieillesse, de la mémoire et de la solitude à travers le personnage touchant de l’Amiral, sorte de « Don Quichotte kirghize » isolé sur son lac au cœur de l’Asie. 
 
La projection sera suivie d’un échange avec Laurier Fourniau, réalisateur et Jonathan Javier, producteur, présents à Ailhon.
 

Un pot de l’amitié conclura cette soirée.

 

Tarif : gratuit

 

Plus d’informations : 04 75 39 56 17

 

 
 



Camille Reynaud expose dans le cadre du festival Chambre 07, du 7 au 30 septembre

 

 

 


et
 
 



vous invitent à découvrir

l'exposition
 
 
Cheval[es]
 
 
photographies de
 

 
Camille Reynaud
 
  

du 08 au 30 septembre 2022
 
tous les jours
 
de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h
 
 
 
Salle de la Tribune (Ailhon)


Vernissage le mercredi 7 septembre
 
 à 18 h 30

 
Entrée libre


 
« Chambre 07 », festival photographique en Ardèche, propose une exposition de Camille Reynaud qui a posé son regard sur les relations qu’entretiennent les actrices de la filière équine normande avec leur profession.
Ses portraits mettent en lumière celles qui incarnent et transmettent ce patrimoine immatériel à forte identité régionale.
 
Cette exposition exposition est coordonnée par le Département en partenariat avec les Villages de Caractère.
 
 
Plus d'informations
 
sur Camille Reynaud :
 
 


Site internet de Camille Reynaud :

 cliquer ici ou sur l'affiche

 

_________

 

Plus d'informations
 
sur le festival Chambre 07 :

  

Pour consulter le site de Chambre 07 :

 cliquer ici ou sur le logo plus haut  


Le trio Plummme en concert le 3 septembre

 

 



vous proposent 
 
  
un concert du trio

 
 
Plummme
 
 
 
 
  
le samedi 3 septembre à 19 h
 
 
dans l'église

 d'Ailhon
 
 
 
Entrée : 12 euros
 
gratuit pour les moins de 16 ans
 
 






Le trio Plummme associe les sonorités légères et chaudes de la flûte à celle veloutée de l’alto et à la voix humaine du violoncelle.
Les trois musiciennes construisent leur répertoire en transcrivant, en arrangeant ou encore en improvisant. Elles abordent des esthétiques variées
de la musique baroque aux musiques du XXe siècle, proposant aux auditeurs des versions inédites de pièces célèbres et lui faisant découvrir et apprécier un répertoire parfois méconnu.

Au programme : Tomasi, Bach, Purcell, Schubert, Satie.

Les musiciennes :
Marcela Giordano : alto
Marion Picot : violoncelle
Mélanie Steiner : flûtes traversières
 
Plus d'informations sur le trio Plummme :
 
cliquer ici ou sur la photo




Guy Chamoux expose "Le pays, les femmes", peintures, gravures et dessins inspirés par la vie et l'œuvre de Cesare Pavese.

 

 




vous invitent à découvrir

l'exposition
 
 
Le pays, les femmes
 
 
peintures, gravures et dessins de
 

 
Guy Chamoux
 
  

du 24 août au 5 septembre 2022
 
 
tous les jours de 15 h à 19 h
  
en présence de l'artiste
 
 
 
Salle de la Tribune (Ailhon)

 
Vernissage le mercredi 24 août à 18 h

 
Entrée libre



" Cesare Pavese lu, j’ai suivi ses traces et le cours de son destin, de Turin et la plaine du Pô aux collines des Langhe, sa terre natale.
Tout s’imbrique et se contrarie intimement en lui : amour  (impossible) et création (solitaire), la ville (travail et réussite)
et ses collines (nature et innocence). J’ai voulu traduire par différentes techniques poèmes et paysages, quête ".

Guy Chamoux
 
 


 
Plus d'informations sur Guy Chamoux
 

Contrairement à l’écrasante majorité des enfants qui, hélas, lâchent les crayons de couleurs en arrivant au collège, Guy Chamoux continue de dessiner et peindre depuis toujours. Parallèlement à son travail alimentaire d’instituteur, d’abord à plein-temps, puis à mi-temps pour pouvoir se consacrer plus pleinement à son art, il s’est formé aux différentes pratiques des arts plastiques auprès d’artistes reconnus « pour découvrir des techniques favorisant l’expression d’un sujet ». Enseigner fut un travail alimentaire, mais pas seulement : en contact permanent avec le regard, la créativité et la spontanéité des enfants, il n’a « jamais coupé le lien avec l’imaginaire ».

Dans les ateliers de peinture de la Ville de Paris, il a découvert le pastel sec et l’abstraction avec l’artiste iranien Kambiz, qui lui a appris à « s’éloigner de la représentation pour arriver à dire des choses sans la rigueur de la figuration ». Avec le peintre argentin Ernesto Drangosch, il s’est perfectionné à la peinture à l’huile. Suivant l’enseignement de Yanne Auguin à l’huile et au fusain à partir de modèles vivants, celle-ci lui à fait prendre conscience qu’« il faut pratiquer beaucoup, c’est comme ça que ça vient ». D’ailleurs, il a toujours sur lui un carnet où il croque — on devrait dire dévor­e— les instants de son quotidien, avec « la nécessité de noter ce qui se passe dans la vie ».

 


Guy Chamoux veut mettre en forme deux sujets principaux : sa vie personnelle, faite d’expériences et de relations humaines, et la littérature, les deux étant intimement liés.

 Suite à une opération du cœur, il séjourna longtemps à l’hôpital Charles Foix, à Ivry-sur-Seine, où il a vu défiler des gens, souvent en soins palliatifs ou atteints de maladie dégénérescentes, qui se racontaient spontanément. Il a peint de grands formats à l’huile et écrit de courts textes sur ces gens qu’il n’aurait pas sans doute pas rencontrés autrement, pour leur inventer une vie.

 Guy Chamoux entretient un lien à vie avec certains grands écrivains, de l’ordre de la fraternité. « Très peu d’écrivains font que vous comprenez mieux votre propre existence. Quand on a trouvé des auteurs comme eux, ça aide à vivre ». Il relit régulièrement leurs œuvres, pour « plonger réellement dans leur monde ».

Il a commencé avec « Au-dessous du volcan », de Malcolm Lowry, la tragique histoire d’un homme rongé par le remords. Puis ce fut Marcel Proust, avec ses portraits incroyablement précis, drôles et intimes.

 


Et aujourd’hui, à Ailhon, il montre une importante sélection de dessins, de peintures et de gravures autour de la vie et de l’œuvre de Cesare Pavese. « Il y a ce que dit Pavese, ce qu’écrit Pavese, son journal, son expérience tragique, et les échos que ça a en moi ». Contrairement à Proust, qui disait qu’il ne faut pas tenter d’expliquer l’écrivain par sa vie, il fonce dans la vie intime de ce grand écrivain italien au talent reconnu mais aussi au destin tragique d’éternel amoureux des femmes. « Tout est imbriqué : quand Pavese parle de son pays, il parle de lui. Chez lui, les paysages, intimes, secrets, âpres et rugueux à cause des traditions, correspondent à sa manière de dire les choses. »

Pour évoquer les multiples facettes de Pavese, Guy Chamoux a recours à diverses techniques et divers supports selon ce qu’il veut exprimer. Il s’est rendu dans le pays d’origine de l’auteur, au sud de Turin. Les grands paysages « où transpire la solitude et la souffrance de l’écrivain », sont des gravures très contrastées, qui font penser aux photographies en noir et blanc de Mario Giacomelli. Certaines de ces gravures deviennent les squelettes de peintures à l’huile.

Pour exprimer l’amour, si important pour Pavese, « il faut du mouvement », et le dessin au stylo et la gouache permettent de représenter « quelque chose hors du temps ». Pour les poèmes, Guy Chamoux a créé des images « à la fois imprécises et suffisamment évocatrices pour qu’on puisse les comprendre ».

Deux gravures explicites évoquent la mort de Pavese, dans une chambre de l’hôtel Roma. Pour cela, il a imaginé qu’il faisait chaud, et que la fenêtre était ouverte. Dans son reflet, l’enseigne de l’hôtel devenait amor, « coïncidence incroyable, quand on sait que l’écrivain s’est suicidé à cause de l’amour » …

L’ensemble des œuvres présentées dans l’exposition d’Ailhon propose un cheminement, partant de portraits de Pavese pour aller vers les expériences avec les femmes de cet homme déchiré,  aux origines pauvres, qui eut une belle carrière d’écrivain d’enseignant et d’éditeur jusqu’à sa fin tragique.

Aujourd’hui, toujours en associant ses diverses approches sensibles, techniques et esthétiques, Guy Chamoux peint et écrit sur sa mère, décédée il y a peu. Des portraits d’elles, des « reconstitutions » de scènes vécues, avec « l’impression de mieux la comprendre que ce qu’il en avait jusque là compris ».

 


 

page internet de Guy Chamoux