"Art en faïsses "Les Dieux oubliés" par les résidents de la M.A.S. "La Lande" de Claude Imbert aidés par Nathalie Jacques, art thérapeute (co-production avec : Association Béthanie, Mairie d'Ailhon)
du 4 juillet 2014 du 21 juin 2014
à septembre 2014 au 31 juillet 2014
toute la journée tous les jours de 10h à 18h
Sentier de découverte des Faysses Salle de la Tribune
Né en 1956, Claude Imbert est d'abord jusqu'en 1991 un peintre autodidacte, qui expose au Grand Palais (Paris), à Lussas, Balazuc, Aubenas, Vals-les-Bains ou encore Vichy.
De 1991 à 1995, il suit les cours de l'Ecole Régionale des Beaux Arts de Valence.
Il est l'assistant de Carmelo Zagari sur un travail in-situ à l'Espace Le Corbusier, à Firminy en 1995. De cette collaboration naîtra une série photographique entre reportage, portrait et recherche esthétique, constituant un témoignage très personnel de cette collaboration marquante.
Pour promouvoir l'art contemporain en Ardèche méridionale, il crée avec Bruno d'Abrigeon l'association "Donner à voir", qui organise quatre Rencontres d'Art contemporain.
Il explore depuis de nombreuses années les différents champs de l'expression artistique d'aujourd'hui, réalisant des séries photographiques, des œuvres picturales, des sculptures et des installations.
Et pour compléter son approche sensuelle de la création, il pratique plusieurs instruments dans des formations de jazz ou d'inspiration irlandaise.
Cliquer sur les photographies et les animations
pour les agrandir.
Expositions individuelles et collectives récentes:
"Les Dieux oubliés"Salle de la Tribune (à côté de l'église) Photographies de Claude Imbert du au 2014, tous les jours de 10h à 18h
La série photographique "Les Dieux oubliés" est l'une des dernières recherches créatives de Claude Imbert, présentée pour la première fois cet été 2014 à Ailhon.
Il
était une fois, dans une contrée du bord septentrional, un temps où
même la mémoire de l'homme n'y puise aucun souvenir, seulement le
bruissement murmuré de légendes. Là, vivaient des êtres terribles
: des dieux. Leurs exploits avaient marqué de leurs empreintes le
terreau fertile de l'inconscient collectif de nos ancêtres.
Ils
possédaient des capacités incroyables, pouvant faire des choses
remarquables, certaines dépassant l'imagination la plus débridée,
capables d'évoluer rapidement dans toutes les circonstances
contraires à leur bon développement, pouvant ainsi créer les
outils nécessaires à leur épanouissement, leur expansion, ne
laissant la place ni au doute ni à la culpabilité. Ils étaient
curieux et avides de découvrir, de comprendre, de savoir et avaient
le don d'explorer, d'analyser, d'expliquer
tout ce qui touchait à leur domaine d'investigation. Du fait de ces
capacités incroyables, ils se pensaient «intelligents», ils se
pensèrent même supérieurs et ils détruisirent leur environnement
et ils se détruisirent eux-mêmes.
Un organisme infiniment petit se
développa, s'incrustant dans leurs racines telle la flèche dans Ie
tendon d'Achille, les contaminant, transformant leur sang noble et
victorieux en un sang impur abreuvant leurs sillons, noir et gluant
comme de l'encre, les exterminant jusqu'au dernier.
Si
vous déambulez dans ces régions-là, au détour d'un chemin, vous
pourrez peut-être voir leurs squelettes fantomatiques, apparition
sublime et forte, véritable présence. Mais, curieux, passez votre
chemin, ils ne répondent qu'aux hommes et femmes désireux de
réponses !