19 juillet 2015, 17 heures, église d'Ailhon
Mauro Giuliani, Bellini, Rossini et Verdi :
Arias
Mauro Giuliani, né le 27 juillet 1781 à Bisceglie et mort le 8 mai 1829 à Naples, a composé plus de 1000 pièces essentiellement pour son instrument, la guitare, mais aussi pour des formations plus importantes. Ses trois concertos pour guitare et orchestre ainsi que les six Rossiniane à l’hommage de Gioachino Rossini, comptent parmi ses pièces les plus marquantes. Il exerça à Vienne de 1806 à 1819, puis en Italie où il séjourna jusqu'à sa mort.
Vincenzo Bellini, est né le 3 novembre 1801 à Catane. Il est mort le 23 septembre à Puteaux, en France. Bellini a laissé malgré sa courte carrière des opéras parmi les plus joués du répertoire lyrique, dont Il Pirata (1827), La sonnambula (1831), Norma (1831), Il Pirata(1827) et I Puritani (1835). Bellini est considéré comme l'un des plus grands « mélodistes lyriques », ayant influencé Chopin.
Gioachino Rossini, est né le 29 février 1792 à Pesaro et mort le 13 novembre 1868 à Paris. Comptant parmi les plus grands compositeurs du XIXe siècle, tant par l'importance et l'étendue de son répertoire que par sa qualité, son nom se rattache surtout à l'opéra dont les plus populaires sont — encore de nos jours Il barbiere di Siviglia, La Cenerentola, La gazza ladra, L'italiana in Algeri et Guillaume Tell. Parmi ses oeuvres de musique sacrée, il laisse un Stabat Mater et une Petite messe solennelle, composée dans ses dernières années.
Giuseppe Verdi est né le 10 octobre 1813 à Roncole et mort le 27 janvier 1901 à Milan. Son oeuvre, composée essentiellement d’opéras, unissant le pouvoir mélodique à la profondeur psychologique et légendaire, est une des plus importantes de toute l'histoire du théâtre musical. Ses oeuvres sont fréquemment jouées dans les maisons d’opéra du monde entier et, dépassant les frontières du genre, certains de ses thèmes sont depuis longtemps inscrits dans la culture populaire comme La donna è mobile de Rigoletto, le Brindisi de La traviata, le choeur « Va, pensiero » de Nabucco, le Coro di zingari d’Il trovatore ou la Marche triomphale d'Aida.
Détail du programme et revue de presse en bas de page
Ulrike
Van Cotthem
soprano lyrique , étudia le chant, le piano, la danse, le
théâtre, la direction de choeur et d’orchestre ainsi que la pédagogie,
d’abord en Allemagne, puis à Strasbourg. Grâce à son timbre vocal
chaleureux et puissant, elle rencontre vite du succès auprès du public.
Sur scène, elle chante des rôles comme Pamina (Flûte enchantée)
et Violetta (La Traviata), mais est particulièrement demandée en tant
qu’interprète de musique sacrée. En 2009 elle est choisie comme soliste
pour une création mondiale de Vladimir Cosma.
Helmut Gerhardt
a
fait ses études de guitare classique et de musicologie à Francfort
(Allemagne), ainsi qu’au Centre Manuel de Falla à Grenade, en Espagne.
Depuis 1980, il se produit en Allemagne, France, Italie, Espagne,
Pologne et Turquie. Avec son duo de guitares, le Duo Granados, il a enregistré des disques et des émissions radiophoniques. Jusqu’en 2006 il a travaillé comme soliste aux Opéras de Darmstadt, Marburg, Weimar, Mannheim (Allemagne), Linz (Autriche) et Malaga (Espagne).
Programme du concert
Mauro Giuliani (1781-1829)
Cavatine op. 39
Par che di giubilo
Confuso, smarrito
Alle mie tante lagrime
Ch’io sent’amor per femine
Già presso al termine
Ariette op. 95
Ombre amene amiche piante
Fra tutte le pene
Quando sará quel di
Le dimore amor non ama
Di due bell’anime
Vincenzo Bellini (1801-1835)
Air de l’opéra Il Pirata
(guitare solo)
Ariette da Camera
Ma rendi pur contento
Vaga luna che inargenti
Dolente immagine di Fille mia
Almen se non poss’io
Vanne, o rosa fortunata
Giuseppe Verdi (1813-1901)
Deh, pietoso, oh Addolorata
Gioachino Rossini (1792-1868)
Di Tanti Palpiti (de l’opéra Tancredi )
Presse
... technique de haute qualité et une joie de
jouer stupéfiante
(Neue Ruhrzeitung/Allemagne)
... une grande soirée musicale
(Mainzer Allgemeine Zeitung/Allemagne)
... abondance prodigue de sons et grande
vigueur dans le jeu
(Mannheimer Morgen/Allemagne)
... un niveau artistique hors du commun
(Rheinische Post/Allemagne)
…quelle complicité entre les artistes
(La Tribune/France)
…des musiciens exceptionnels
(La Provence/France)
…un jeu d’une extraordinaire sensibilité
(La Opinión de Malaga/Espagne)
…une complicité presque télépathique et une parfaite maîtrise instrumentale
(La Vanguardia/Espagne)
…quel plaisir lorsque la passion et la beauté d’une voix vous porte les larmes aux yeux
(La Nuova Sardegna/Italie)
…magie vocale…sa voix d’or a fait vibrer la salle
(Midi Libre/France)
…une sublime interprétation…Ulrike Van Cotthem plongeait la salle dans une profonde émotion
(L’Indépendant/France)
…La Pamina de Ulrike Van Cotthem séduit par la beauté de ses aigus d’une vibrante douceur… comment rester marbre, face à l’interprétation bouleversante
(Les Affiches de Grenoble et du Dauphiné/France)