Espace Roger Naud
« Henri Blanc, raconteur d'histoire" »
Les veillées en hiver m'ont laissé des souvenirs émouvants par les rôties de châtaignes, des femmes qui chantent, des hommes qui racontent des histoires de morts, de fantômes, de miracles.
Mon oncle, mon cousin, mon père, mon grand père, étaient des conteurs hors pair, sans le savoir.
Pas de télé, pas de téléphone. On raconte. On dit. La parole reste le lien le plus important entre les personnes.
Les anciens de ma famille ne décrivaient pas un événement, non! Ils le présentaient comme un bijou splendide, merveilleux dans un écrin magnifique. Je suis persuadé aujourd'hui que cette envie de conter, de raconter a pour origine leurs talents de conteur ignorés.