Le quotidien du festival
Des pâtes au pistou et de la bonne humeur pour commencer
Vendredi 5 juillet 2013
Première soirée réussie pour le Nouveau Festival d’Ailhon, que l’on commence déjà spontanément à appeler “Rire ... Ensemble” dans la presse.
La salle était comble, et l’ambiance souriante et bon enfant. Le public comportait beaucoup d’habitués qui sont restés fidèles malgré le changement de bureau, et de nombreuses nouvelles têtes.
Julie Gallibert nous a fait rencontrer les gens de sa cours d’immeuble,
se métamorphosant chaque fois en un personnage totalement différent et original.
Pour commencer, un serveur un peu pincé a servi à sa manière quelques boissons au public. Julie, dans son propre rôle, a évoqué avec tendresse et drôlerie sa famille, et donner une version beat-box de la recette des “pâtes au pistou” . Sortant de la malle aux souvenirs, une contorsionniste un peu rouillée a fait plier de rire la salle. Une mamie indigne et alcoolique a mis à contribution sans ménagement, mais pour le plus grand plaisir de tous, un spectateur ravi de donner la réplique. Puis le public tout entier est retourné en enfance avec un jeune garçon déluré, et les hélicoptères, les obus et ... les vaches et moutons ont volé pour un combat imaginaire déjanté. Pour finir, une starlette aux faux airs de Stéphanie de Monaco a repris le fameux tube des “pâtes au pistou” sous les ovations du public, qui sortit avec encore un large sourire aux lèvres.
Une soirée d’ouverture qui a vraiment lancé le festival de la meilleure façon.
La salle était comble, et l’ambiance souriante et bon enfant. Le public comportait beaucoup d’habitués qui sont restés fidèles malgré le changement de bureau, et de nombreuses nouvelles têtes.
Julie Gallibert nous a fait rencontrer les gens de sa cours d’immeuble,
Pour commencer, un serveur un peu pincé a servi à sa manière quelques boissons au public. Julie, dans son propre rôle, a évoqué avec tendresse et drôlerie sa famille, et donner une version beat-box de la recette des “pâtes au pistou” . Sortant de la malle aux souvenirs, une contorsionniste un peu rouillée a fait plier de rire la salle. Une mamie indigne et alcoolique a mis à contribution sans ménagement, mais pour le plus grand plaisir de tous, un spectateur ravi de donner la réplique. Puis le public tout entier est retourné en enfance avec un jeune garçon déluré, et les hélicoptères, les obus et ... les vaches et moutons ont volé pour un combat imaginaire déjanté. Pour finir, une starlette aux faux airs de Stéphanie de Monaco a repris le fameux tube des “pâtes au pistou” sous les ovations du public, qui sortit avec encore un large sourire aux lèvres.
Une soirée d’ouverture qui a vraiment lancé le festival de la meilleure façon.
Deuxième belle journée à Ailhon sous le signe de l’humour
Samedi 6 juillet 2013
Samedi 6 juillet 2013
Nouveauté 2013, le festival inaugurait hier les après-midi de scène ouverte proposée aux artistes et troupes amateurs. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le public a répondu présent, et que les créateurs et interprètes ardéchois n’ont rien à envier à bon nombre d”artistes de renommée”.
Monsieur Mo, venant de Saint Sernin, jouant sur les ...mots dans des slaloms maîtrisés, nous a notamment raconté une descente des gorges de l’Ardèche qui restera dans les mémoires. Une vraie découverte, avec un personnage modeste dont c’était une des premières représentations publiques. A suivre.
Les Fous Sans Blanc quant à eux, comme à leur habitude, n’ont pas fait semblant: Gags, chansons, danses, scènes d’action, tendresse, tous les ingrédients qui font leur succès depuis 16 ans étaient réunis pour une histoire de pirates très originale et très féminisée. A suivre, aussi, pendant tout le mois de juillet sur les routes d’Ardèche.
Monsieur Mo, venant de Saint Sernin, jouant sur les ...mots dans des slaloms maîtrisés, nous a notamment raconté une descente des gorges de l’Ardèche qui restera dans les mémoires. Une vraie découverte, avec un personnage modeste dont c’était une des premières représentations publiques. A suivre.
Les Fous Sans Blanc quant à eux, comme à leur habitude, n’ont pas fait semblant: Gags, chansons, danses, scènes d’action, tendresse, tous les ingrédients qui font leur succès depuis 16 ans étaient réunis pour une histoire de pirates très originale et très féminisée. A suivre, aussi, pendant tout le mois de juillet sur les routes d’Ardèche.
En soirée, Yann VDB a enthousiasmé la salle. Poursuivant un délire de collisions d’histoires et de personnages aussi disparates que Zorro, le méchant loup, un podologue et tant d’autres, il mit à rude épreuve les zygomatiques et les neurones des spectateurs, partagés entre l’envie de rire franchement et celle de se réfréner pour ne pas rater la réplique suivante et suivre le fil pourtant illusoire d’une histoire improbable. Du grand n’importe quoi parfaitement maîtrisé. A suivre, évidemment, même si c’est difficile....
Un repos bien mérité pour les zygomatiques
Dimanche 7 juillet 2013
Ce dimanche 7 juillet au soir s’est achevé la 24ème édition du festival d’Ailhon, qui est aussi la première de sa nouvelle formule.
Pendant tout le week-end, un public nombreux s’est succédé pour huit spectacles aussi variés que superbement mis en scène et interprétés. Rien que ce dimanche, trois troupes se sont relayées pendant l’après-midi, avant le spectacle de Saïdou Abatcha.
Dans un premier temps, l’ambiance fut aussi chaude et orageuse que l’air ambiant pendant un “Weekend entre amis” mouvementé, plein de rebondissements et de joutes inter générationnelles. La pièce écrite et mise en scène par Jacques Anatole, était interprétée avec fougue et passion par les Pêts en Coeur, venus de Rocher avec un décor impressionnant.
Pendant tout le week-end, un public nombreux s’est succédé pour huit spectacles aussi variés que superbement mis en scène et interprétés. Rien que ce dimanche, trois troupes se sont relayées pendant l’après-midi, avant le spectacle de Saïdou Abatcha.
Dans un premier temps, l’ambiance fut aussi chaude et orageuse que l’air ambiant pendant un “Weekend entre amis” mouvementé, plein de rebondissements et de joutes inter générationnelles. La pièce écrite et mise en scène par Jacques Anatole, était interprétée avec fougue et passion par les Pêts en Coeur, venus de Rocher avec un décor impressionnant. 
Sur la scène, les comédiens du Théâtre de la Sardine, venus de Tournon sur Rhône, ont interprété pour la première fois en public “Les cochons d’Inde” de Sébastien Thiéry. Cette histoire à l’humour grinçant, abordait avec sagacité les conséquences de la mondialisation, à travers l’exemple d’une banque française rachetée par des indiens... Un huis clos particulièrement réussi interprété avec intensité par les quatre talentueuses sardines.
Le troisième spectacle se déroula dehors, sous la grenette récemment inaugurée à quelques mètres de l’espace Roger Naud. Les Pièces Montées, venant du Teil, reprirent le spectacle “Ils s’aiment” de Pierre Palmade et Muriel Robin, mis en scène par Thierry Tauleigne. Sous l’œil amusé du public, le couple de comédiens alterna avec conviction disputes et réconciliations à partir de sujets aussi graves que conduire une voiture ou monter une étagère... Des moments réalistes habilement amplifiées, mais pas trop, où chacun pouvait reconnaître des situations observées, voire vécues.
L’association des Amis d’Ailhon tient à remercier tous ceux qui ont contribué à la belle réussite de ce festival : Bien sûr, le public, les bénévoles, les soutiens privés et publics. Mais aussi et peut-être surtout les artistes, les troupes et les artisans de restauration ambulante qui se sont lancés avec eux dans l’aventure de cette première édition des après-midis consacrés aux amateurs.
Un énorme merci à tous.
A l’année prochaine pour fêter dignement (mais en riant beaucoup), les 25 ans du festival.